Le calepinage est l’étude qui permet de composer une surface carrelée en localisant chacun des carreaux, que ce soit au sol ou aux murs.
Le principe du carrelage est celui d’un puzzle, constitué de diverses pièces : le fond, les frises et listels, les décors… Parmi ces derniers, on distingue le single (un seul carreau) et la composition (plusieurs carreaux). Par l’intermédiaire d’un dessin, on détermine à quelle hauteur sera la frise, où seront les décors, à quel endroit se situeront les coupes… Le calepinage peut induire le style d’une salle de bains. Ainsi, il existe des calepinages typiquement rétro, d’autres classiques ou contemporains…
Pour réaliser un bon calepinage, cohérent et équilibré, il faut prendre en compte les éléments de l’aménagement (sanitaires, porte, fenêtre…). Il est inutile, par exemple, d’installer un décor derrière un meuble et il est maladroit d’avoir une coupe sur une fresque.
Dans tous les cas, le calepinage permet de calculer un quantitatif précis. Il influe aussi sur le budget. D’abord parce qu’il peut compliquer ou simplifier la pose. Ensuite parce qu’avec un même carrelage, on peut aboutir à des coûts différents selon la quantité de décors et autres pièces spéciales. En effet, rares sont les collections où toutes les pièces sont au même prix.
La notion de conditionnement intervient aussi. Si, par exemple, vous avez choisi des décors vendus en boîte de 12, en prévoir 13, c’est en acheter 24… En concevant un calepinage astucieux et en limitant le nombre de pièces onéreuses, on maîtrise la dépense et même les collections haut de gamme ne sont plus forcément hors de portée.
Photo : Carrelage 3D collection Shirting, distribué par Surface.