La vasque, contrairement au lavabo qui est autoportant, a toujours besoin d’un plan de toilette pour « vivre », qu’elle soit à poser (sur un plan), à encastrer (dans un plan) ou à coller (sous un plan).
Une vasque n’est ni un lavabo, ni un évier. Elle est soit posée sur un plan, soit encastrée dans ce plan, par le dessus ou par le dessous, donc collée au plan.
Lorsqu’une vasque est encastrée par le dessus, elle s’adapte à tout type de plan, mais s’inscrit plutôt sur le segment économique du marché. On les trouve notamment en grande surface de bricolage.
Les vasques collées sous le plan sont plus haut de gamme, d’une part parce qu’elles impliquent, la plupart du temps, un plan de toilette massif, qu’il soit minéral (pierre ou marbre) ou de synthèse (solid surface). D’autre part parce que, en céramique, elles nécessitent une découpe sur mesure du matériau. Car même si elle respecte les tolérances réglementaires, la vasque en céramique reste unique du point de vue dimensionnel. Si l’on considère l’esthétique et l’entretien, par rapport à la vasque encastrée par le dessus, la vasque collée par le dessous est nettement plus pratique.
Il existe un troisième type de vasque : la vasque à poser, sur plan ou sur piétement. Contrairement aux précédentes, celle-ci n’est pas positionnée sous le plan mais sur le plan, offrant une esthétique plus contemporaine, quelle que soit sa forme : bol (en voie de disparition), ovale, carrée… Lorsqu’elle est rectangulaire, la vasque tend à s’allonger, jusqu’à plus de 120 cm, et peut alors se substituer au plan de toilette ou faire bloc avec lui, offrant un ensemble à la fois esthétique et pratique. S’il est de plus en plus souvent en céramique, le plan-vasque monobloc existe aussi solid surface, un matériau de synthèse qui, bien qu’onéreux, a l’avantage de s’adapter à toutes les configurations.
Les vasques sont en céramique émaillée, acier émaillé, acrylique (de moins en moins), solid surface ou béton de résine.
Photo : Vasque à poser en ciment Novales de Kramer.